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Episode 80: La lutte pour une justice alimentaire (Fighting for Food Justice)

By Duolingo on Tue 18 Oct 2022

A Montreal resident realizes people in his neighborhood of Saint-Henri West don’t have access to fresh and affordable food. So together as a community, they decide to take matters into their own hands and open a collective grocery store run by and for the people of Saint-Henri West.

How to Listen

Listen free on Apple Podcasts or wherever you listen to podcasts.

Transcript

Ngofeen: A quick note before we begin: Today’s storyteller has an accent from Quebec, which might sound different from what you’re used to hearing in the app. For example, the French word “fin” sounds more like [fin]. At times he may also use some local expressions like, when he falls in love…

Dimitri: Je suis tombé en amour avec ce quartier…

Ngofeen: OK, onto today’s episode!

Ngofeen: It was April 2020, and 29-year-old Dimitri Espérance, a social entrepreneur from Quebec, Canada, was at home in his Montreal apartment. He lived in the neighborhood of Saint-Henri Ouest for three years and he loved it. He loved the neighborhood’s character and historic charm, with its old architecture and hilly streets. And he loved his community.

Dimitri: Dès que je suis arrivé, je suis tombé en amour avec ce quartier. C’est un quartier très accueillant, mais oublié par les autorités, alors il y avait encore beaucoup de pauvreté. La majorité des résidents habitaient dans ce quartier depuis plusieurs générations, et c’était des personnes blanches. Moi, je suis un homme noir et mes parents étaient immigrants. Ils viennent d’Haïti. Mais à Saint-Henri Ouest, je me suis tout de suite senti chez moi. Les gens étaient très accueillants.

Ngofeen: In April 2020, when the pandemic began, Canada went under lockdown and Dimitri was forced to spend most days at home. One morning, Dimitri looked out of his kitchen window and noticed a long line of people down the street. At first, he didn't understand what was happening. Then it dawned on him: there was a food pantry downstairs, and his neighbors were lining up to get food.

Dimitri: La seule fois de ma vie où j'ai vu des personnes faire la queue pour de la nourriture, c'était dans mes cours d'histoire, quand on parlait de la Grande Dépression des années 1930. Pour moi, ça n'existait plus. Alors quand j’ai vu ça, j'ai réalisé qu'à Saint-Henri Ouest, il y avait un vrai problème.

Ngofeen: Dimitri realized the pandemic had magnified the challenges the community already faced. The reality was, there just wasn't a grocery store in his neighborhood. Nowhere to buy fresh fruits and vegetables. The only grocery store within walking distance was a mile away and it was pricey. This was why people often called Saint-Henri Ouest a food desert, un désert alimentaire.

Dimitri: Quand j’ai compris ce qu'était ce “désert alimentaire” dont tout le monde parlait, j’étais choqué. Pour moi, tout le monde devrait avoir accès à des aliments frais, de bonne qualité, et pas trop chers. Alors, je ne pouvais plus fermer les yeux. Je me suis dit que je devais faire quelque chose.

Ngofeen: Bienvenue and welcome back to the Duolingo French Podcast — I’m Ngofeen Mputubwele. In every episode, we bring you fascinating true stories to help you improve your French listening and gain new perspectives on the world.

The storyteller will be using intermediate French and I will be chiming in for context in English. If you miss something, you can always skip back and listen again — we also offer full transcripts at podcast.duolingo.com.

Ngofeen: Dimitri moved to Saint-Henri Ouest from another part of Montreal in August 2016. He’d just gotten into a grad program in social innovation in the southwest of the city and wanted to be closer to school.

Dimitri: Depuis toujours, Saint-Henri Ouest, c’est la partie un peu « oubliée » du quartier. Cette partie de Saint-Henri est loin du métro, et à côté de plusieurs autoroutes. Il y a très peu de services, et pas de supermarché ou d'épicerie. Mais c’est aussi là que les loyers sont les moins chers.

Ngofeen: In Saint-Henri est, closer to downtown Montreal, things are different. That part of the neighborhood is made up of wealthier communities and has more resources, including six grocery stores. So, about once a week, Dimitri walked 15 minutes each way to shop on the eastern side. It was a hassle to carry groceries that far, but for him, the trek was manageable.

Dimitri: Même si les sacs de courses étaient lourds, j'étais jeune et en forme. Alors pour moi, ce n'était pas trop dur. Le plus compliqué, c’était le prix des aliments. À Saint-Henri Est, les supermarchés sont très chers. Mais j’arrivais à joindre les deux bouts.

Ngofeen: Dimitri managed to make ends meet, joindre les deux bouts. He worked as a consultant in social entrepreneurship, and he had a busy schedule. But when the pandemic hit and Montreal was on lockdown, confinement, he lost a lot of clients. And while he spent more time at home, he started paying attention to what was going on in his community.

Dimitri: Un jour, pendant le confinement, je suis allé au supermarché le plus près de chez moi. J’ai marché pendant 15 minutes, et quand je suis arrivé devant, j’ai vu les gens qui attendaient pour rentrer. La queue était immense. C’était incroyable. Je savais que, partout dans le pays, les supermarchés avaient le même problème. Avec le confinement, les gens voulaient faire plus de courses que d’habitude. Mais comme il n’y avait aucun supermarché à Saint-Henri Ouest, la queue ici était vraiment très, très longue.

Ngofeen: Dimitri couldn’t believe how many people had to wait just to have a turn to buy food for their families. There were young women surrounded by kids, older people with carts, and they all looked tired and worried. It didn’t help that the temperature in Montreal was still freezing in April. Dimitri thought about all the people who couldn’t make the mile-long walk in the cold.

Dimitri: J’ai pensé à tous les gens qui ont des problèmes de santé, ou les personnes âgées… Pour eux, les 15 minutes de marche se transforment en 30 minutes. Ensuite, ils doivent attendre dans le froid. Puis, au retour, ils doivent porter les sacs. Et bien sûr, il y a aussi le problème des aliments trop chers. J’ai trouvé ça vraiment injuste.

Ngofeen: A few days later, Dimitri saw the line at the food pantry and he decided he had to do something. He thought: if city officials won’t fix the food problem, maybe he could help his neighborhood come together, se rassembler, and rally into action. Dimitri had the time, and he wanted to use it to make a difference.

Dimitri: J’ai pris mon ordinateur et je suis allé sur Facebook. Et là, j’ai décidé de créer un groupe pour aider les gens de Saint-Henri. Parce que je me suis dit que tout seul, je n’arriverais à rien. Mais si tous les habitants du quartier se rassemblaient, alors peut-être qu’on pourrait faire changer les choses !

Ngofeen: Dimitri put his social entrepreneurship skills into practice and, with the help of his girlfriend, he created a collective called “la DAL,” short for Démarche Alimentaire Locale. The expression literally means “local food approach,” and it’s also a pun based on the French expression “avoir la dalle”, to be really hungry.

Dimitri: Ce n’était plus possible de continuer comme ça. Je me suis dit qu’il fallait rassembler des gens qui voulaient faire quelque chose. Ensemble, on pourrait attirer l’attention des autorités sur ce problème. Tout ce qu’on voulait, c’était que quelqu’un nous aide à mettre fin au désert alimentaire de Saint-Henri Ouest.

Ngofeen: Weeks later, in May 2020, Dimitri launched an online petition asking city officials to open a community grocery store. He posted it on a neighborhood Facebook group, and hundreds of residents signed. Many of them added comments about how they’d been impacted by rising food prices and the lack of access to fresh food.

Dimitri: Une résidente a écrit que quand il neigeait, il était impossible de marcher jusqu’à l’épicerie pour acheter des aliments frais. Alors elle ne pouvait pas acheter de produits frais et elle donnait des produits surgelés à ses enfants. Dans un autre commentaire, quelqu’un a écrit qu’il achetait tous ses légumes en boîtes de conserve parce que les légumes frais coûtaient trop chers maintenant.

Ngofeen: Meanwhile, other neighbors commented that they wanted to volunteer to help. Among them was longtime resident Maryse Gagné.

Dimitri: Deux jours après avoir mis en ligne la pétition, une jeune femme m’a contacté sur Facebook. Elle s'appelait Maryse Gagné. Je ne l'avais jamais rencontrée. Elle m’a dit : « Je viens de lire ta pétition, c’est une excellente idée. Qu'est-ce qu'on fait ? ».

Ngofeen: Maryse was a 30-year-old sommelier. She had boundless energy and didn’t like to waste time talking. So when Maryse asked Dimitri, “What do we do now?” it made him think: maybe he didn’t need to wait for city officials to make a change… He and his neighbors could do something themselves.

Dimitri: Alors avec Maryse, on a eu une idée : créer une épicerie gérée par les habitants du quartier. Ça veut dire que les gens qui travailleraient dans l’épicerie seraient aussi les responsables. Donc tout le monde aurait le pouvoir de décider comment organiser et gérer l’épicerie.

Ngofeen: Most grocery stores in Canada are run by corporate chains and Dimitri felt they didn’t always care for the neighborhood; they were there to make a profit. So Maryse and Dimitri wanted to open a store in Saint-Henri ouest that would be run by the residents for the residents: a grocery co-op.

Dimitri: Si on travaillait ensemble, on pourrait reprendre le contrôle de notre alimentation. Cela permettrait d’avoir accès à une alimentation fraîche, diversifiée, à des prix normaux et tout près de chez nous. Comme ça, tout le monde pourrait manger correctement à Saint-Henri Ouest.

Ngofeen: In June 2020, they went to the Borough Council. Dimitri and Maryse brought their petition and requested approval to make their co-op. By this point, they had gathered 800 signatures, and it was clear that the neighborhood was crying out for change.

Dimitri: En seulement un mois, nous avons reçu des centaines de signatures. Ça montrait que tous ces gens étaient d’accord : il nous fallait un endroit pour pouvoir acheter de la nourriture de bonne qualité et pas trop chère. C’était nécessaire pour le quartier.

Ngofeen: Dimitri was confident the council would approve their request. It was widely known that Saint-Henri West was a food desert, and their project had an outpouring of support from residents. The collective had now grown. And Dimitri and Maryse had picked out the perfect place for a grocery co-op: an empty building owned by the city.

Dimitri: On voulait installer notre épicerie dans une ancienne bibliothèque qui était maintenant vide. C’était un bâtiment historique que tout le monde connaissait dans le quartier. Et aujourd’hui, il ne servait plus à rien. Alors on trouvait que c’était l’endroit parfait !

Ngofeen: The Borough Council, le Conseil d’arrondissement, decided to review their case. So, for months, Dimitri and Maryse waited patiently. Then, seven months later, in January 2021, they met with the Borough Council to hear the final decision.

Dimitri: On était sûrs de nous. On pensait vraiment que le Conseil d’arrondissement accepterait. Après tout, on voulait trouver une solution à un problème connu depuis très longtemps. Un problème que la ville aurait dû gérer elle-même.

Ngofeen: But their permit was denied. The members of the board said the building was too old and needed too many renovations. Stunned, Dimitri and Maryse…they felt like they were back to square one. Dimitri was gutted. He didn’t see how he could ever find an affordable place for a community-run grocery store.

Dimitri: La ville n'était pas prête à mettre l’argent nécessaire pour les rénovations, et notre groupe n'avait pas d’argent. On était en colère. Sans l’aide de la ville, on ne pourrait jamais trouver un endroit à un prix raisonnable à Saint-Henri. On n’avait aucune option, alors je me suis dit qu'il fallait peut-être abandonner.

Ngofeen: After the Borough Council shot down the idea of the co-op, Dimitri thought about returning to full-time work as a consultant… But just a few hours after the council’s rejection, Dimitri’s girlfriend showed him a post on the Saint-Henri neighborhood Facebook group. Somebody was renting a little commercial space in the neighborhood, and the price wasn’t too high.

Dimitri: Ma copine m’a dit : « Appelle-le. » Mais l’appeler pour dire quoi ? Je n’y croyais pas du tout. On était juste un petit groupe de citoyens. On n’avait pas d’argent, pas de compte en banque, rien du tout. Mais je n’avais rien à perdre, alors je l’ai appelé.

Ngofeen: On the phone, Patrick, the owner of the space, told Dimitri that the space, le local, was still available, so Dimitri told him about the collective and their idea to open a co-op for the residents of Saint-Henri West. Dimitri explained that it was a chance to bring fresh food to the heart of the neighborhood, at a location and price that worked for the community.

Dimitri: Quand j’ai discuté avec Patrick, le propriétaire du local commercial, j’ai découvert qu’il était né à Saint-Henri et qu’il y habitait depuis très longtemps. Comme moi, il adorait son quartier, et il connaissait très bien ses problèmes.

Ngofeen: Patrick told Dimitri that his father still lived in the neighborhood, right next door from the space. He was an elderly man who couldn’t get around very easily, and he often talked about the neighborhood’s food insecurity. It was hard for the owner to imagine his father walking a mile just to get fresh food every week.

Dimitri: Patrick nous a expliqué que son père habitait juste à côté du local. Il nous a dit que si son père pouvait avoir une épicerie près de chez lui, ce serait vraiment bien. Alors il a été touché par notre projet, et il nous a pris au sérieux.

Ngofeen: Patrick invited Dimitri to visit the space. So on a cold January day, they met in front of the building. Dimitri was excited. But when Patrick unlocked the door and they stepped inside, it was not what Dimitri expected…

Dimitri: Quand je suis rentré dans le local, j’ai remarqué qu’il était en très mauvaise condition. Saint-Henri, c'est un vieux quartier. Le bâtiment avait plus de 100 ans, et aucune rénovation n’avait été faite depuis 20 ans. Les murs étaient peints en noir, donc c'était très sombre. Il y avait des câbles électriques partout et ça sentait très mauvais. Le local était miteux.

Ngofeen: But as shabby, miteux, as it was, Dimitri had the feeling that it was worth it. It would need a lot of work, but they wouldn’t need the government’s permission to renovate it. A few days later, he showed it to Maryse and the other members of the collective, and they all agreed.

Dimitri: Tous les autres membres de la DAL m’ont dit la même chose : « Oui, c'est vraiment miteux, mais il y a du potentiel. Il y a quelque chose à faire ici. » On s’est dit que si on rénovait le local et qu’on peignait les murs, le résultat pourrait être super.

Ngofeen: In February 2021, Dimitri reached an agreement with the owner. But he still had to fund the project. He reached out to several banks and funding partners, des bailleurs de fonds. For eight months, Dimitri sought out investors. Finally, in October 2021, he added up all the contributions: they raised half a million dollars.

Dimitri: J’étais très fier d’avoir obtenu un demi-million de dollars. Je crois que si les bailleurs de fonds et les banques nous ont fait confiance, c’est parce qu’ils savaient que notre projet était solide et très utile. L’accès à la nourriture, c'est un droit. Grâce à cet argent, on allait pouvoir donner vie à notre épicerie.

Ngofeen: A few weeks later, Dimitri signed the lease and picked up the keys. They were finally so close. The space was theirs. Now, they just had to renovate it.

Dimitri: Les rénovations du local ont commencé en novembre. Pendant deux mois, j’ai géré les travaux, du début à la fin. C’était tout nouveau pour moi, et c’était difficile. Mais finalement, on a réussi.

Ngofeen: After the renovations, the building looked like a completely different space! It was clean and fresh, with every wall painted white, brand new wood floors, new ceilings, and pendant lights. Finally, it was time to set up the store.

Dimitri: En janvier 2022, avec tous les membres de la DAL, on a travaillé ensemble pour créer cette épicerie, organiser les rayons, décorer les murs et commander les produits. On voulait vraiment que la DAL soit un endroit sympa, où on peut trouver tout ce dont on a besoin, et où on est bien accueillis.

Ngofeen: The members of la DAL negotiated with suppliers to get the lowest possible prices, and they stocked the store. They had a wall of bulk foods like lentils, nuts, dried fruits… Beside it, a shelf with breakfast items. There were also shelves of canned and frozen food. And then, in the center of the store, on three wooden islands, there were fresh fruits and vegetables.

Dimitri: L’épicerie était vraiment super belle. On pouvait y trouver tout le nécessaire. Mais surtout, on voulait que les habitants de Saint-Henri puissent avoir des produits frais comme les fruits, les légumes, le lait et les œufs. Parce que c’est vraiment ça qui manquait dans le désert alimentaire de Saint-Henri Ouest.

Ngofeen: There was still a lot of work to do, but the members of la DAL wanted to offer their services as soon as possible. So, in February 2022, la DAL officially opened its doors.

Dimitri: La première journée, c’était un peu le chaos. On n'était pas complètement prêts. Mais des dizaines et des dizaines d’habitants du quartier sont venus. Il y avait vraiment beaucoup de monde. À la fin de la journée, j’étais épuisé, mais j'étais très content. Je me suis dit : « Aujourd’hui est une journée historique : Maryse, tous les membres de la DAL et moi, on vient d'ouvrir le premier magasin alimentaire de Saint-Henri Ouest depuis 25 ans. »

Ngofeen: In a matter of weeks, la DAL expanded to become a full-service grocery co-op, with dairy, meat, and even fresh bread delivered every day by a local bakery. They made sure to keep the prices as low as possible.

Dimitri: Finalement, j’étais fier de ce qu’on avait fait. Ce problème du désert alimentaire, tout le monde avait essayé de le résoudre : la mairie, les organismes communautaires… Mais il a fallu qu'un groupe de résidents de Saint-Henri Ouest se rassemble pour y arriver.

Ngofeen: Even though being the manager of a grocery store is a lot of hard work, Dimitri couldn’t be happier. He knows that all the effort he and his neighbors put into la DAL paid off. Saint Henri Ouest finally gained access to fresh and affordable food, on their own terms.

Dimitri: Les mots gentils de tous les jours me motivent : les gens nous disent à quel point c'est pratique pour eux et que ça fait vraiment une différence dans leur vie. Ils nous disent qu’ils mangent mieux et qu’ils sont donc en meilleure santé. On sait qu’on a réussi notre mission : nous, de simples citoyens, on s’est rassemblés, et tous ensemble, on a mis fin au désert alimentaire de Saint-Henri Ouest.

Ngofeen: Dimitri Espérance lives in the neighborhood of Saint-Henri Ouest in Montreal, Canada. He is the manager of la DAL, the collective behind the grocery store managed by and for the residents of Saint-Henri Ouest. You can go to dalsthenri.org to learn more about the grocery store.

This story was produced by Justine Hagard, a producer based in Paris.

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The Duolingo French Podcast is produced by Duolingo and Adonde Media. I’m your host, Ngofeen Mputubwele, à la prochaine !

Credits

This episode was produced by Duolingo and Adonde Media.

Narrator & Protagonist: Dimitri Espérance
Producer: Justine Hagard
Managing Editor: Natacha Ruck
Editor: Martine Chaussard
Audio Editor & Sound Designer: David De Luca
Supervising Sound Designer, Mixing & Mastering: Laurent Apffel
Production Coordinator: Nicolás Sosa
Production Manager: Román Frontini
Executive Producer: Martina Castro