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Episode 75: Les bébés au Festival de Cannes (Babies at the Cannes Festival)

By Duolingo on Tue 13 Sep 2022

As a film programmer, Aurélie depended on going to the legendary Cannes Film Festival. But when she had her first child, she realized attending Festivals with a baby would be nearly impossible and she wondered, could anything be done to help working families?

How to Listen

Listen free on Apple Podcasts or wherever you listen to podcasts.

Transcript

Ngofeen: It was spring 2018 and Aurélie was watching television. On the screen, she saw famous actors and filmmakers walking down the red carpet for the opening night of the Cannes Film Festival, le Festival de Cannes.

Aurélie: Le Festival de Cannes, c’est probablement le festival de films le plus connu au monde. Chaque année, des stars viennent de partout dans le monde pour y assister, et des films formidables y sont présentés pour la première fois. Mais c'est aussi un endroit où les professionnels du cinéma se rencontrent pour travailler. Alors, pour les professionnels du cinéma, c’est important d'aller au festival de Cannes.

Ngofeen: Aurélie wished she could be at Cannes too… She’s a film programmer for film festivals, and 2018 was the first time in 12 years that she wasn’t right there, in the middle of the action. But that spring, she was pregnant, enceinte, with her first child, and her due date was a month away, so it was just too close to travel.

Aurélie: Être enceinte, c’était un rêve devenu réalité parce que mon mari et moi voulions un enfant depuis longtemps. Mais en même temps, j’étais déçue de manquer le Festival de Cannes, pour la première fois en douze ans. Ça faisait vraiment bizarre de le voir à la télé sans y être.

Ngofeen: Aurélie knew she wanted to go back to Cannes the following year. But she realized that that would be hard with a new baby. Maybe impossible. She was worried about the choices she’d have to make. The choices all working parents often make. She didn’t know it then, but she would soon find a way to help families, and babies enjoy Le Festival de Cannes.

Aurélie: Je savais qu’avec la naissance de mon fils, ce serait compliqué de continuer à aller aux festivals de films, et au Festival de Cannes. Je savais que j’allais devoir faire des choix difficiles. Mais je ne voulais pas devoir choisir entre mon travail et ma famille !

Ngofeen: Bienvenue and welcome to the Duolingo French Podcast — I’m Ngofeen Mputubwele. Every episode, we bring you fascinating true stories to help you improve your French listening and gain new perspectives on the world. The storyteller will be using intermediate French and I will be chiming in for context in English. If you miss something, you can always skip back and listen again — we also offer full transcripts at podcast.duolingo.com.

Ngofeen: When Aurélie was growing up in the suburbs of Paris, her parents often took her and her sister to the movie theater. Her parents were movie enthusiasts, des cinéphiles, and they always took their daughters to witness the magic of the big screen, le grand écran.

Aurélie: Grâce à mes parents, je suis cinéphile depuis l’âge de quatre ans. J’étais encore petite, mais j’étais déjà fascinée par le grand écran. Pour moi, le cinéma était un monde incroyable. Je rêvais d’en faire partie, mais je ne savais pas comment.

Ngofeen: As a teenager, Aurélie started going to the movie theater on her own. She lived in Paris, where there are more movie screens than anywhere else in the world… So every week, she’d go discover a new release, or a classic film, often by herself.

Aurélie: À Paris, on n’est jamais très loin d’une salle de cinéma. Il y a presque 100 cinémas ! Alors, dès que j’en avais l’opportunité, j’allais au cinéma. J’adorais le moment où les lumières s’éteignaient et où on entrait dans un nouveau monde. Et surtout, j’aimais beaucoup voir la réaction des autres spectateurs. C’était magique.

Ngofeen: Aurélie liked watching movies of all genres, but she loved le cinéma d’auteur: smaller movies that really showed the personal style of their filmmakers. One night she went to see Baisers volés, a 1968 film by François Truffaut – the filmmaker, le réalisateur, who co-founded French New Wave cinema.

Aurélie: J’adorais aller voir du cinéma d’auteur. Je me rappelle le jour où je suis allée voir le film Baisers volés au cinéma. J’avais été très impressionnée. Ce film, c’était du bonheur à chaque minute, une vraie lettre d’amour au cinéma. J’ai sauté de joie tellement j’avais aimé le film. Et je n’étais pas la seule ! En sortant de la salle, les gens autour de moi étaient euphoriques !

Ngofeen: Aurélie wanted to make sure moviegoers never ran out of those magical moments. So she decided to dedicate her career to cinema. She got a job working for the French government to promote French movies around the world.

Aurélie: Pour moi, le cinéma, c’était un art merveilleux. Mais la vie de réalisateur est très difficile. Il faut prendre beaucoup de risques et travailler plusieurs années sur un film sans aucune garantie. Et après, on espère que le film sera un succès. Alors je voulais aider les réalisateurs, tous ces magiciens du grand écran, à faire connaître leurs films… Pour que le plus de monde possible puisse les apprécier.

Ngofeen: A big part of Aurélie’s job was to go to film festivals. They’re essential for the movie industry, because that’s where filmmakers can secure deals with film distributors to purchase, release, and promote their films. In 2006, Aurélie was asked to attend one of the most important film festivals in the world: the Cannes Film Festival.

Aurélie: C’était la première fois que j’assistais au Festival de Cannes. Comme la plupart des Français, j’avais souvent vu le festival à la télévision. Mais je ne savais pas vraiment ce qui m’attendait. Tout ce que je savais, c’était que le festival durait 12 jours. Alors, un de mes collègues m’a dit : « Cannes, c’est Cannes. Tu comprendras quand tu y seras. »

Ngofeen: Ever since the first edition of the festival in 1946, every summer, the popular beach town of Cannes becomes the French capital of cinema. When Aurélie first stepped out of the taxi, she headed to la Croisette, the famous beachfront promenade that runs along the Mediterranean sea. She saw it for herself. It was unlike anything she’d ever seen. Cannes, c’est Cannes.

Aurélie: Sur la Croisette, la foule était partout. Il y avait les flashs des appareils photo, des voitures de luxe dans les embouteillages… À tous les coins de rues, les touristes espéraient apercevoir des acteurs ou des réalisateurs connus. La ville de Cannes était bondée. Et c’est là que j’ai compris : Cannes, c’est Cannes !

Ngofeen: Every year, around 20 films compete for the festival’s top prize, la Palme d’Or. The prize is often awarded to unconventional movies, like Apocalypse Now, Pulp Fiction, and Parasite. These movies often go on to become huge international successes.

Aurélie: Recevoir la Palme d’Or pour un film, c’est une réussite immense. Les festivals de cinéma prennent souvent de gros risques sur des films, et c’est toujours un moment intense quand la liste des prix est annoncée.

Ngofeen: Festival-goers can also see dozens of movies competing in different categories, like the Director’s Fortnight, la Quinzaine des Réalisateurs, a special selection dedicated to “le cinéma d’auteur.” Many of these screenings are world premieres.

Aurélie: Je me souviens du premier film que j’ai vu à la Quinzaine… C’était un film que personne n’avait jamais vu. Le public le découvrait pour la première fois, et le suspense était intense dans la salle. Tout à coup, je me suis sentie proche des autres spectateurs autour de moi. Nous étions tous là pour vivre une expérience que personne n’avait vécue avant nous. Chaque moment fort du film nous touchait en même temps. C’était un sentiment incroyable.

Ngofeen: Aurélie went to five screenings a day, but she also spent a lot of time at the festival’s film market, le Marché du Film. That’s where filmmakers, film distributors, and movie critics meet. Thousands of movies are represented there. For Aurélie, this was where the real action was.

Aurélie: J’ai vite compris que le Marché du Film, c’était très important pour les gens comme moi. C’était la partie “affaires” du festival de Cannes. Là, je pouvais découvrir les nouveaux films intéressants, qui pourraient être distribués à travers le monde ou choisis pour d’autres festivals. Aller au Marché du Film allait me permettre de rester au courant de ce qui se passait dans l’industrie du cinéma.

Ngofeen: During her time at the festival, Aurélie’s schedule was packed. Every day, there were dozens of meetings and events to go to, sometimes late into the night.

Aurélie: Je n’ai presque pas dormi. Parfois, je n’avais pas le temps de manger. Si je devais choisir entre manger ou voir un film, je préférais voir un film ! À la fin du festival, j’étais épuisée. Mais j’ai quitté Cannes heureuse en pensant à tous les films que j’avais vus, et à tous les gens passionnés de cinéma que j’avais rencontrés.

Ngofeen: Every year after that, Aurélie made a point of returning to the Cannes Festival. She also went to other legendary film festivals around the world, in Toronto and Berlin… Soon, she became a programmer, une programmatrice, at the Locarno film festival. Now, it was her turn to help select the new movies that would be shown, and help audiences discover hidden gems.

Aurélie: Je suis devenue programmatrice pour des festivals de films. Je composais des programmes qui allaient permettre aux spectateurs des festivals de découvrir de nouveaux films et de nouveaux réalisateurs. C’était formidable. Mais pour bien faire mon travail, il était important que j’aille à d’autres festivals de cinéma. Donc, j’ai commencé à beaucoup voyager.

Ngofeen: As a programmer, Aurélie watched hundreds of new movies every year, at home and at film festivals. She championed new films and filmmakers she thought deserved to be featured at the festivals. She felt she was building bridges between cinema and the public.

Aurélie: En plus des voyages, être programmatrice, c’est beaucoup de travail. Mais tous ces efforts sont nécessaires. Quand je propose un film pour un festival, je sais que ce sera la première fois qu’il sera vu par le public. C’est comme si j’aidais un film à naître. Et ça, c’est un sentiment extraordinaire.

Ngofeen: In 2017, when Aurélie became pregnant with her first child, she realized she wouldn’t be able to go to the next Cannes Festival. And she also worried about all the other festivals after that. Would she be able to be a mom and keep doing the work she loved? And would she have to leave her baby behind for every festival?

Aurélie: J’étais inquiète. J’allais devenir maman au moment où ma carrière marchait très bien. Je voulais voir grandir mon enfant, mais je devais souvent voyager pour mon travail. Je ne me souvenais pas d’avoir vu d’autres personnes accompagnées d’enfants dans des festivals, et encore moins de bébés. Et je me suis demandé : est-ce que je vais devoir quitter ce travail que j’adore ?

Ngofeen: On July 4th of 2018, little Orson was born, named after the famous American filmmaker Orson Welles. Aurélie stayed at home during her maternity leave. Then, when Orson was just six months old, she returned to her first festival as a working mom: the Rotterdam Film Festival, in the Netherlands. She was still breastfeeding her baby, elle allaitait son bébé. She faced a difficult choice: should she leave Orson at home, or take him along with her?

Aurélie: C’était la première fois que la question se posait vraiment depuis la naissance d’Orson. Comme j’allaitais mon fils, il était très compliqué pour moi de partir sans lui plus de 24 heures. Alors, j’ai décidé d’emmener Orson avec moi.

Ngofeen: Aurélie started planning for her first festival as a mom. She knew there would be no childcare services there. So, she asked the conference organizers if they could help her find a babysitter, une nounou, to take care of Orson during the day.

Aurélie: Ça n’a pas été facile. Les organisateurs du festival m’ont aidée à trouver une nounou, mais j’ai vite compris que ce n’était pas idéal. La jeune fille avait peu d’expérience et m’appelait tout le temps pour me poser des questions. C’était très stressant. Et j’ai pensé au Festival de Cannes, qui commençait bientôt. J’avais peur que ce soit un cauchemar.

Ngofeen: Aurélie knew that Cannes would be a much greater challenge as a mom. The crowds would be bigger and harder to navigate than in Rotterdam. Her schedule would be even more packed. She realized she needed support. So, she decided to ask other moms in the industry about their experience.

Aurélie: J’étais très nerveuse. Alors j’ai parlé à une amie qui était maman d’un bébé et travaillait aussi dans le cinéma. Et elle m’a dit : « Tu devrais parler à Sarah Calderón. »

Ngofeen: Sarah Calderón was a Spanish film marketing executive, and a single mom of a two-year-old little girl. So Aurélie called her. Sarah told her it was tough for mothers with young children to work at festivals. Then, Sarah introduced her to two other moms, Olympia and Michelle, and together, they decided to take action.

Aurélie: À ce moment-là, j’ai réalisé que je n’étais pas seule. Avec Sarah, Olympia, et Michelle, nous avons compris que c’était le bon moment pour parler de ce que ça voulait dire, être parent dans un festival de films. Alors, nous avons décidé de prendre les choses en main.

Ngofeen: The four women created a Facebook group to reach out to other parents. They called it “Parenting at Film Festivals.” Very quickly, dozens of parents responded. They posted about their struggles to find local nannies, feed their children, breastfeed, or change a diaper, une couche.

Aurélie: Les parents qui allaient aux festivals de films avaient tous les mêmes difficultés. Certaines mères nous ont raconté qu’elles avaient dû allaiter leur enfant dans la rue, entre deux projections de films. Même quelque chose de rapide et simple comme changer une couche, par exemple, était difficile parce qu’il n’y avait aucun endroit tranquille pour le faire.

Ngofeen: Aurélie and her friends wondered: could something be done to support working parents? In February 2019, they decided to take this problem to the Director of the Film Market at Cannes. They asked him if the festival could offer kid-friendly services for parents in the movie industry.

Aurélie: Le directeur du Marché du Film a été formidable. Il nous a dit : « Je sais que ce problème existe, mais je ne sais pas ce qu’il faut faire. Par contre, je suis prêt à vous aider. De quoi avez-vous besoin ? ».

Ngofeen: Aurélie and her friends laid out their plan. First, they wanted a separate space where parents could feed their kids or change a diaper. They also suggested giving special passes to babysitters or relatives, so that they could access festival grounds for drop-offs and pick-ups. And finally, their biggest ask: a daycare center, une crèche, on festival grounds.

Aurélie: Et là, on a eu une très bonne surprise ! Le directeur nous a dit : « D’accord. Je peux obtenir les permissions et le budget nécessaires pour créer une crèche au Marché du Film. » Mais il nous a aussi demandé de l’aider. Il comptait sur nous pour trouver les services nécessaires, sélectionner les nounous, et surtout, informer les parents qui assistaient au festival. Il fallait que les gens sachent que ces services allaient être disponibles. J’étais très heureuse.

Ngofeen: Then, the director asked something else. Would it be possible for these new services to be made available that same year? Aurélie hesitated. The festival was a few weeks away. Would there be enough time for them to get ready?

Aurélie: Le directeur était très enthousiaste. Puis il nous a dit : « D’accord ! Est-ce qu’on pourrait essayer cette année ? ». Les autres parents et moi étions très surpris ! C’était le mois de mars, et tout à coup, nous devions organiser tout cela pour le mois de mai ! Mais c’était une trop belle opportunité. Alors, on a dit oui !

Ngofeen: With just six weeks before the opening of the 2019 Cannes Festival, Aurélie and her friends sprang into action. They interviewed childcare providers for the daycare center, ordered materials, and prepared booklets full of family-friendly resources for parents. They named their new initiative “The Red Balloon,” le Ballon Rouge, after a 1956 French short comedy.

Aurélie: Nous n’avions pas beaucoup de temps pour tout préparer. C’était un peu la panique ; il fallait penser à tout ! Nous voulions aussi que les parents puissent s’inscrire avant le début du festival. Alors, il fallait faire connaître notre projet. Nous avons décidé de nommer notre initiative « Le Ballon Rouge ». C’était un nom très symbolique pour les gens du cinéma.

Ngofeen: In total, 120 families registered for family badges. A few days before the festival, le Ballon Rouge launched a WhatsApp group for parents. It was a space to support each other as they prepared for the festival.

Aurélie: Nous voulions permettre aux parents de poser des questions comme : « Connaissez-vous un taxi qui a des sièges pour enfants ? », « Qui veut partager un minibus pour venir de l'aéroport ? », « Connaissez-vous une nounou qui parle anglais ? »… Tous ces détails de dernière minute qui sont importants pour les parents.

Ngofeen: On her first day back at the festival, Aurélie walked into the entrance hall of the Film Market, pushing baby Orson in a stroller. She saw a cabin with the image of a big red balloon on it, one of the new additions to the festival. She went inside the new baby lounge, a space where parents could change a diaper and feed their babies.

Aurélie: J’étais heureuse de voir cet endroit où les parents allaient pouvoir nourrir leurs enfants, changer les couches, ou juste se détendre avec eux entre deux réunions. Ce n’était qu’un petit espace, mais ça faisait une grande différence.

Ngofeen: Aurélie then made her way to the new daycare center she had helped create. It was a big outdoor area with tents, surrounded by a child-height black fence. There were hopscotch lines on the floor, and the Ballon Rouge staff had stocked the shelves along the walls with toys, coloring books, and teddy bears. Four nannies and a nurse were waiting at the entrance. 25 kids were signed up for daycare services.

Aurélie: Quand je suis arrivée à la crèche, j’ai vu que c’était un succès. 25 enfants étaient inscrits ! Moi aussi, j’ai laissé Orson aux nounous du Ballon Rouge. Il s’y sentait bien, et moi, je savais qu’il était entre de très bonnes mains, et que j’allais pouvoir continuer à faire le travail que j’adorais.

Ngofeen: Every day, children from all over the world participated in special activities at the festival. They went to a movie screening just for them, and even got to walk down the red carpet.

Aurélie: C’était très amusant ! J’étais tellement heureuse de savoir que les enfants aussi pouvaient connaître la magie du cinéma. Ce n’était pas juste une crèche : pour eux, c’était aussi une façon de participer au Festival de Cannes.

Ngofeen: Since its launch at the Cannes Festival in 2019, le Ballon Rouge has traveled to film festivals in San Sebastian, Spain, and Berlin, Germany. And many other film festivals were inspired by Le Ballon Rouge. They even contacted Aurélie and her friends to help set up their own family-friendly services.

Aurélie: C’est beau de voir que d’autres festivals veulent aussi aider les parents qui travaillent dur pour le cinéma. Ce n’est pas seulement l’amour du cinéma qui nous réunit. C’est aussi l’amour pour nos enfants.

Ngofeen: Aurélie is a programmer for the Berlin International Film Festival and lives in Rennes, France. She is also the co-founder of Parenting at Film Festivals. This story was produced by Adonde Media’s Martine Chaussard. We'd love to know what you thought of this episode! You can write us an email at podcast@duolingo.com and call and leave us a voicemail or audio message on WhatsApp, at +1-703-953-93-69. Don’t forget to say your name and where you are from! If you liked this story, please share it! You can find the audio and a transcript of each episode at podcast.duolingo.com. You can also follow us on Apple Podcasts or on your favorite listening app, so you never miss an episode. With over 500 million users, Duolingo is the world's leading language learning platform, and the most downloaded education app in the world. Duolingo believes in making education free, fun and available to everyone. Download the app today, or find out more at duolingo.com. The Duolingo French Podcast is produced by Duolingo and Adonde Media. I’m your host, Ngofeen Mputubwele, à la prochaine !

Credits

This episode was produced by Duolingo and Adonde Media.

Narrator & Protagonist: Aurélie
Producer: Martine Chaussard
Assistant Producer: Justine Hagard
Managing Editor: Natacha Ruck
Audio Editor & Sound Designer: Samia Bouzid
Supervising Sound Designer, Mixing & Mastering: Laurent Apffel
Production Coordinator: Nicolás Sosa
Production Manager: Román Frontini
Executive Producer: Martina Castro